A la maison !

Bonjour à tous.

Me revoici après plus d’un mois et demi sans nouvelles. Rassurez-vous je n’avais pas disparu et Sportbuddies ne s’était pas perdu dans les montagnes de Koh Chang. Nous avons simplement construit notre « Maison-Magasin-Bureau ».

Avant :

Après 45 jours de travail :

Mon épouse avait une petite boutique d’article de cuire à Bangkok et nous en avons construit une sur l’ile des éléphants. Une base nécessaire pour elle, qui tenait à continuer à travailler et pour moi un endroit ou vivre et poser mes bagages sur sol Thaïlandais. Finalement nous nous sommes construits un joli petit endroit ou nous sommes vraiment bien maintenant. Pour info nous avons tout fait par nous même.

Gentiment je vais pouvoir continuer le projet Sportbuddies. Actuellement je suis en contact avec la Suisse quotidiennement afin de mettre en route le processus, cet à dire organiser des voyages pour des clubs sportifs Suisse désireux de vivre une expérience unique dans un cadre associatif et de développement. Certaines agences de voyages en Suisse pourraient jouer le jeu et devenir partenaire du projet mais je n’en dirai pas plus tant que ce n’est pas finalisé et il faut du temps, beaucoup de temps.

Je prépare actuellement aussi des documents que j’adresserai directement et spécialement aux clubs de foot et de volley en Suisse romande. Ainsi, ils auront la possibilité de planifier un voyage Sportbuddies. Il faut prévoir six mois environ. Dans ces voyages, je propose aux athlètes la possibilité de pratiquer leur sport dans des conditions très particulières et surtout de les partager avec des gens d’autres horizons, le tout dans un cadre paradisiaque.

Le prix sera très abordable et le bénéfice de chaque voyage permettra un jour de construire le centre multisports gratuit et ouvert à tous de Koh Chang.

Sur l’ile je vais à la rencontre des gens, sur les terrains de volley, de foot, dans la rue, sur les plages dans les bars.

Les gens viennent à notre rencontre aussi, il faut dire que le magasin et particulièrement chaleureux et que les st-jaques au feu de bois sont spécialement appétissantes.

Nous parlons, nous échangeons  et il y a une multitude de petites choses à faire ici mais « step by step. » Deux jours auparavant j’ai découvert quelque chose d’assez surprenant : Nous partions dans la jungle avec deux Thaïlandais pour mesurer la première route qui donnait accès à l’ile et qui a été construite il y a 25 ans. Inutile de dire qu’il ne reste plus rien de celle-là et que la nature à tout repris ! Après 500 mètres dans la forêt j’ai eu la très agréable surprise de tomber sur quelque chose auquel je ne m’attendais pas du tout : un terrain de volley repris par la nature lui aussi !

Ne me demandez pas l’histoire de ce terrain je ne la connaitrai jamais mais c’est une preuve pour moi que le sport et pratiqué partout ici et depuis longtemps.

Il est hors de question de griller les étapes. Ce type de projet nécessite du temps et de la confiance entre les gens. En Thaïlande, la corruption est monnaie courante mais il y a aussi des gens très impliqués dans la vie sociale et le développement, j’en ai rencontrés. On fera des t-shirt, on organisera des kid’s day sur le thème du sport et finalement on aura un jour peut-être un centre de multisports en pleine air.

Belle rencontre que celle de Sylvain Louvel qui développe MusicBuddies au Cambodge en se déplaçant d’école en école, en organisant des concerts et en dynamisant enfants et familles autour du partage de la musique.

 

Bravo Sylvain pour ces actions concrètes (Suivez MusicBuddies sur Facebook : www.facebook.com/musicbuddies) Désormais nous travaillerons ensemble et dans le même sens.

Maintenant au travail et pour le plaisir je partage avec vous tous ce très vieux conte chinois qui résume mon état d’esprit ici :

Une grande montagne couvre de son ombre un petit village. Privés de soleil, les enfants sont rachitiques. Un beau jour, les habitants voient le plus ancien d’entre eux se diriger vers les abords du village, une cuillère en céramique à la main.

-Ou vas-tu ? lui demandent-ils.

-Je vais à la montagne

-Pour quoi faire ?

-Pour la déplacer.

-Avec quoi ?

-Avec cette cuillère.

-Tu es fou ! Tu ne pourras jamais !

-Je ne suis pas fou : je sais que je ne pourrai jamais, mais il faut bien que quelqu’un commence.

Florian Urfer